MORIN
Charles Morin • Jean-Jacques Schuhl, un mannequin sans visage.
Extrait :
« Novembre 1970. Dans Rock & Folk apparaît pour la première fois le nom de Jean-Jacques Schuhl, hormis un entrefilet paru dans les Cahiers du Cinéma en 65 à propos du tournage d’un film d’Alain Resnais. Il faut rappeler qu’Actuel, la revue de Jean-Francois Bizot, n’en est qu’à ses balbutiements et qu’au sein de Rock & Folk, Paul Alessandrini et les deux Philippe, Koechlin et Paringaux, à l’instar en leur temps des rédacteurs des Cahiers du Cinéma, font tout leur possible pour faire passer pour majeur un art perçu par les masses comme mineur ; considérant qu’il y a une nouvelle noblesse et qu’elle se trouve dans le cuir noir et les effets de Larsen.
Yves Adrien expliquera plus tard l’importance de ce magazine pour cette génération : « À cette époque, écrire à Rock & Folk, c’était comme être publié dans la NRF des années 30. C’était la rampe de lancement de l’étoffe des héros. »
Le texte de Schuhl clôt un dossier sur les Rolling Stones. Il se nomme Parure de la violence, ou le chapitre d’un livre à paraître par Jean-Jacques Schuhl. On nous précise que « ce texte est l’avant-dernier chapitre d’un ouvrage en préparation ayant trait au mouvement pop des années 60 et intitulé Le Mannequin sans visage. »
Bourgeon de Rose poussière. Tous les personnages de son premier roman sont déjà là : le policier, le travesti, la danseuse, Frankenstein-le-Dandy, le robot. »
+ Coffret cartonné papier noir
+ 4 livres
+ Dimensions 15 X 15cm
+ Support papier bouffant
☞ À noter.
► Expédition sous 8 jours
► Fabrication à la main, en France